Thiers 27 septembre 2024
Josette l’avait rêvé, je l’ai fait… C’est très présomptueux de ma part (vous êtes habitués) car je n’ai pas fait grand-chose à part signer des papiers (c’est une activité qui ne fatigue pas trop). Cette plaisanterie pour dire que nous étions un tandem dans l’organisation comme pour toutes nos sorties loisirs. Quand l’une pédale moins, l’autre change le braquet. C’est ça la vie amicaliste. Merci Josette.
A Cervières, un village qui couronne une colline, nous nous sommes essayés à la brodure au fil d’or, même les hommes de notre groupe ont piqué. J’oublie de dire : nous étions 8 au bras de 14 filles.
On les a emmenées aux enfers, pas loin, dans la vallée des rouets. Il pleuvait, pour le charme. On ne s’est pas couchés. Je veux dire à plat ventre sur une planche pour meuler les lames. Pas le moindre chien sur le dos… Tout se perd.
On s’est rincé la meule comme on dit par là et puis visité Thiers, un phénomène improbable de construction sur le flanc escarpé de la vallée. Que de très beaux « logis », selon le mot de notre guide, construits à pans de bois. C’était le premier Thiers, le deuxième, au plat, on l’a vu de haut. Le troisième tiers on n’en saura rien. Il faudra revenir. Enfin le musée de la Coutellerie où l’on apprend que 70 % des lames coupantes en France proviennent du bassin de Thiers employant 1 500 personnes aujourd’hui. Ils nourrissent à mots couverts un ressentiment vis-à-vis de Laguiole qui s’est érigée en champion de la lame. Baste, on va tomber las courroie.
Daniel